Jour 29 – Lundi 12 Février
9h. Je pars en bus local vers Phimai, une ville située à 60 km au nord-est de Korat.

Phimai est un ville d’à peine 10 000 habitants, qui est connue pour avoir le plus grand temple d’origine Khmer de toute la Thaïlande : Prasat Hin Phimai. Alors que tous les autres temples sont orientés vers l’Ouest, il est dirigé vers le Sud-Est en direction d’Angkor.
Après 1h30 de bus, j’arrive au Prasat Hin Phimai. Deux bus de touristes viennent d’arriver, donc je prend le temps de faire le tour du temple et de visiter les constructions proches.
Enfin, je rentre dans l’enceinte du temple.
Prasat Hin Phimai est une excellente introduction à l’architecture khmer des temples d’Angkor.
Je finis la visite vers 11h30, et je prend la direction de Sai Ngam, un arbre figuier banian d’Asie de plus de 350 ans. Il serait le plus vieux figuier de toute la Thaïlande. Au fur et à mesure du temps, il a colonisé toute une île grâce à ses nombreuses racines.
Je rentre à mon auberge à Korat juste après, où je prend le temps d’écrire et de me reposer avant ma journée de demain.
Jour 30 – Mardi 13 Février
Demain, mon visa expire et je dois quitter la Thaïlande pour le Cambodge. Je décide de tenter de passer la frontière aujourd’hui, au cas où il m’arrive quelque chose et que je ne puisse passer que demain.
Mon trajet de la journée
Je me lève à 4h30 pour tenter d’avoir le bus de 6h20 en direction de Surin. A 6h, je suis à la gare, et je monte dans le bus. Je suis content, je vais pouvoir partir rapidement et arriver à Surin vers 10h30, mais il me restera de la route après.
Mais c’était sans compter sur les horaires thaï. Je suis monté dans le bus à 6h, et il n’est parti qu’à 7h30. J’arrive donc à Surin vers 11h30 après 4 heures de bus.
Je tente ma chance directement à l’arrêt de bus en direction de Chong Chom (la ville frontalière Thaïlandaise). Par chance un mini-bus part directement et une place est libre. Je saute dedans sans même avoir le temps d’attraper une boisson ou d’aller aux toilettes. Je suis le seul occidental dans le mini-bus, je sens que le passage à la frontière va être calme.
Une heure et demie plus tard, j’arrive au poste frontalier. Je suis le seul touriste à cette heure, les gardes frontaliers ont les yeux rivés que sur moi. Mais pas qu’eux, les chauffeurs de taxi ont aussi l’air intéressés par moi.
Les septs chauffeurs présents m’ont tous accompagné lors de mon passage (sans encombres) de la Thaïlande au Cambodge. Pendant plus d’un quart d’heure (temps nécessaire pour passer la frontière), ils ont tous négocié avec moi pour que je monte avec eux jusqu’à Siem Reap.
Deux heures de route me séparent de Siem Reap et de ce que j’ai vu sur des forums, seulement deux bus font le trajet quotidiennement. Mais si j’ai choisi ce poste frontalier, c’est parce que je savais qu’il était peu emprunté, donc je savais que je n’aurais pas de queue aux guichets. De plus, le poste entre Bangkok et Siem Reap est très emprunté, et il est connu pour ses fraudes, les gardes prennent plus d’argent qu’ils devraient.
Après de nombreuses négociations, un taxi m’emmène à Siem Reap pour 25$. Je voulais prendre un bus, mais le fait que la compagnie n’ai ni site web, ni stand visible à la frontière m’a découragé.
J’arrive à Siem Reap vers 16h30 et la première chose que je fais est de récuperer des US dollars. En effet ici le dollar est au centre de tous les achats, et la monnaie locale remplace les centimes (4000 Riels valent 1$).
Je trouve une guest house pour 4$ et après être parti manger, je vais me coucher tôt. En effet, les trajets m’ont fatigué et demain, je me lève à 4h du matin pour partir aux temples d’Angkor.